numa vous salue!
ce soir nous ouvrirons notre livre
sur l'échelle sociale
les chefs, les sorciers
au cours de son histoire, le peau-rouge reçut de multiples qualificatifs
de l'homme-blanc: sauvage, babare, vilain, ignare, ect....
Par moeurs et son insouciance, l'indien put en effet paraitre inculte et sans organisation; mais il n'en est rien, bien au contraire.
Savez-vous par exemple que la ligue Iroquoise était si bien administrée que sa constition fut adoptée, avec peu de changement, par le premier gouvernement des Etats-Unis en 1776.
Nous ne rentrerons pas dans les détails mais les différentes formes de povoir et le role des chefs dans l'organisation des tribus en voiçi quelques unes.
Au Sud les Natchez sont divisés en deux classes.
l'aristocratie et le peuple. Tous sont gouvernés par un roi appelé "Soleil".
Il a le rang de dieu et à la mort du divin soleil tous ses serviteurs le suivent dans la tombe, à la manière des anciens Egyptiens.
Voyons maintenant le role de chacun de ces chefs:
le chef-de-guerre: Sa nomination est due à ses nombreuses victoires, c'est la gloire qui le porte à ce rang et son role est de provoquer les guerres, de susciter les vocations de guerrier, de créer une émulation salutaire chez les jeunes braves.
le chef-de-paix: Est en général un veil homme qui par sa sagesse est l'esprit modérateur de la gent guerrière du clan. Il n'est pas élu mais son autorité l'impose peu à peu car lui seul peut calmer les impétueux et limitier leurs débordements.
Au millieu de ces braves à esprit combatif, c'est l'avocat de la cause perdue mais son role est important car il reste toujours quelque chose de ses sages conseils: telle bataille envisagée se transforme en sortie-de-bravoure où le pire est évité.
Il veille au bon ordre de la tribu et sermonne les jeunes fous toujours prets à en venir aux coups pour des futilités. Il tient audience dans son tepee: il arbitre les différeznts, écoute les plaintes, fixe le prix des réparations; c'est le juge il est ferme est implacable.
le chef-de-tribu: N'est pas un monarque mais un homme élu par le conseil des sages qui a reconnu sa valeur dans un cadre précis. Il fixe le nombre de tetes à abattre et au retour des chasseurs fait la réparticition des peaux et de la viande.
C'est encore lui qui donne le signal de départ des longues marches que les Sioux nomades font chaque année à la recherche du gibier. L'orsqu'il décide que le moment est venu de lever le camp, ses femmes démotent son tepee et aussitot tout le clan en fait autant.
Il gére la tribu et la dirige; Il est le sceau et la parole de la tribu; c'est le diplomate, le resposable.Si son pouvoir ne exprime pas de façon aussi spectaculaire que celui des autres chefs, il prévaut néanmoins sur l'ensemble, sa voix au conseil fait pencher la balance en sa faveur meme si tous émettent une opinion contraire.
Le shaman: Est en manière et c'est sans doute le plus redoutable puisque les dieux s'expriment par sa bouche. La harangue du sorcier et doublement écoutée car il promet les pires maléfices à qui ignore ses conseils. La shaman, c'est le mystère des médecines, c'est le confident des dieux. En usant et en abusant parfois de ces prérogatives, il fait la pluie et le beau temps. Une bataille est ordonnée s'il le désire, le shaman fait cesser d'un mot tout préparatif prétendant que les médecines sont défavorables.
les roles et titres décrits plus haut, valables chez les Sioux diffèrent totalement dans d'autres tribus. En effet si les Sioux n'ont que peu de considération pour les femmes, les Iroquois, par contre, n'hésitent pas à lui confier le pouvoir.Ceux-ci considèrent que, de par sa condition, la femme est à meme de juger certaines situations qui échappent aux hommes.Plusieurs femmes dont le savoir, la fermeté et la souplesse d'esprit furent reconnus, accédèrent au pouvoir.
voiçi donc un autre chapitre du livre
NUMA vous remercie!
Numa vous salue!
aujourd'hui nous ouvrirons notre livre
sur la religion
Comme tous les peau-rouges le nom de leur dieu était:
Yas-Ta-Si-Na-Me (le grand serpent à plumes)
Sils présentent une certaines similitude entre eux, les dieux de chaque tribu portent des noms différents.
Les sioux vénère:
Wa-Kan-Da (l'oiseau de feu)
alors que l'Iroquois adore Manitoo (l'esprit- de- la- terre)
Les Zuni eux vénérent :
A-Wo-Na-Wi-Lo-Na (l'etre -du -ciel) et prie aussi sa femme
H'u-Ra-Tu-A-Tira (la mère-terre).
Celui du Pawnee est:
Ti-Ra-Wa-A-Tuis (le père-du-ciel ou le père-d'en-haut)
Le Pueblo est protégé par:
Kat-Chi-Na (l'esprit) et pratique le culte
d'Ana-Sa-Zi les ancetres.
L'Assiniboine écoute:
Wa-Kon (la voix-du-grand-esprit-parlant-depuis-les-nuages).
Au sud de l'Alaska les indiens Goo-En-Hoot se déplace sous la protection de:
Kwu-Ku-Li-Gye (l'oiseau-tonnerre).
Il y a les mauvais génies eux sont innombrables
chez les peaux-rouges.
Les plus malfaisant sont:
Ya-Monk-Nik (serpent-qui-n'est-jamais-rassasié)
Ig-Rak (loiseau-qui-ne-dort)
Tsa-Mak-Qua (le monstre-qui-jamais-ne-bouge).
Ces terribles génies habitent pour la plupart
Dai-Swa-Ga-Ha (la vallée-des-squelettes)
ou venaient de l'autre coté de
Put-La-Gam-Muc-Ka, l'eau-qui-pue, la mer.
Dune façon générale on peut pas dire que les indiens soient religieux. Ils croient trop en différentes puissances pour cela, ils sont plutot pétris et superstitieux. Ils ont des tabous quils peuvent franchir, des talismans qu'ils ne peuvent franchir, des talismans qu'ils conservent précieusement et si tous croient en un Grand-Esprit, un Etre-Eternel qui est le dieu des dieu, ils combatent et honorent un tas de génies bon et mauvais; le pire de tous est:
O-Kee-De(le mauvais-Esprit).
Afin que les dieux bénéfiquent controlent les maléfiques, les Iroquois du Canada les réunissent sur leurs mats totems ou ils les scultent de fort belle manière.
Les totems racontent aussi l'histoire du village et il est souvent difficile pour le profane de séparer les images pieuses des faits de guerre.
Les peaux-rouges croient à l'existence de l'ame, en voiçi la preuve:
L'indien, porté à admirer ou à s'ébahir, se surprend souvnet à bailler d'étonnement; sa machoire pend alors largement sur sa poitrine. Ainsi, trés vite il se couvre la bouche de la main afin que son ame ne sorte et ne s'échappe de son corps.
Voiçi donc encore une de nos aventure
à bientot
2. terambre le 11-11-2014 à 13:07:11 (site)
Je te salue Numa
J'affectionne tout particulièrement les indiens, et même plus...mais ça, ça fait partie de mon âme.
Ils savent parler à la Terre, à tous ces éléments...A mon sens, ce sont des Piliers entre la terre et le ciel....
Au plaisir de te relire
Numa vous salue
aujourd'hui nous allons ouvrir notre livre
sur le mariage
Le jour où le jeune Sioux estime etre assez riche pour prendre une femme, il va trouver le père de la jeune fille qu'il convoite.
Ensemblent ils fument des pipes avec le tabac du futur marié et entame un long marchandage.
L'accord conclu, on réunit la tribu et un ami du prétendant mis dans le secret, arrive avec 2 chevaux, un arc et du tabac: c'est le prix qui a été convenu.
Alors le futur déclare devant tous au père de la jeune fille:
"Nous avons parlé et conclu un accord. Voiçi les présents dont je t'avais parlé, tiendra-tu ta promesse?"
le père répond:
"Oui je la tiendrai, voiçi ma fille, elle est maintenant ton épouse!"
La cérémonie est terminée.
L'indien emmènent dans son tepee la jeune épousée qui s'attaque aussitot aux besognes courantes de la femme aux foyer.
Si la femme ne lui donne pas satisfaction, il peut la rendre à son père qui à son tour la répudie afin de ne pas avoir à restituer à son gendre les cadeaux qu'il reçut à la noce.
Si l'épouse est infidèle la chose devient plus grave; elle peut avoir le nez coupé ou simplement etre rejetée de la tribu.
voilà donc encore une histoire que l'on à traverser ensemble
1. choucoune le 24-11-2007 à 23:12:12 (site)
jolie histoire.... au moins ils font moins de chichi que nous pour se marier !!!! quand à l'infidélité.... euh.... dur dur quand même...!!!! bonne soirée
2. Imperatrice le 26-11-2007 à 00:09:49 (site)
au moins ils ne se prennent pas la tête avec tout nos tralala c'est simple et pur
nous ouvrons ce livre
pour vous racontez l'hsitoire
de la mort
la mort d'un veil indien
Un vieux peau-rouge qui n'avait pas eu la chance de mourrir au combat sentant sa fin prochaine il fesait venir ses enfants et leur disait qu'il voudrait être exposé comme il avait fait pour son père et sa mère.
Donc les enfants montent une tente rudimentaire on y place le veillard on allume un petit feu et on lui donne quelques vivres.
Alors la tribu s'éloigne et le veillard et ainsi laissé seul au millieu de l'immense prairie, est exposé au regard du grand-esprit entre lequel il remettait son âme.
Quand la personne est décédée les enfants cherchent les ossements des parents abandonnées et les enfouient aux creux d'un rocher. Ce qui pour un sioux nomade était une belle sépulture.
Chez les Mandans Sioux sédentaires les veillards mourraient entourés de leur proche.
Et l'orsque l'agonie est annoncée on alerte le shaman.
Si le mourant n'as pas rendu son ame le sorcier entre dans la hutte avec sa petite médecine grelots et hochets et ordonne à l'assembler les chants qui aident à redonner la vie et fait des incantations.
Mais si par malheur, la chose devenait sérieux, par exemple le patient mourait le sorcier alors sortait la grande médecine.
Il passait la robe d'ours qui le couvrait des pieds à la tête et sur laquelle étaient attachés des talismans de toutes sortes: griffes d'ours, de lynx, de loup, patte de renard, sabots d'élan, serre d'aigle, de sabot de bison, patte de cerf, bec de chouette enfin tout ce qui vole, marche et nage sur cette planète était présent sur la personne du sorcier.
Il prononce une première semonce lui intimant l'ordre de revenir à la vie.
Si le trépassé répond pas il entame une danse démoniaque il saute, vole, cabriole au son des grelots et des hochets cette danse peut durer des heures et il redemande au cadavre l'ordre de se lever.
Si le trépassé ne bouge pas le sorcier fait evacuer l'assistance afin de s'entretenir en secret avec le Grand-Esprit; personne ne peut assister à ces confidences.
Aprés le sorcier sort et annonce que le cadavre reste mort et que c'est la décision du Grand-Esprit et nul ne pourrait aller contre.
La mort est définitive est annoncée par le shaman le choeur des lamentations peut exploser.
Les femmes du défeint coupent leur nattes en signe de deuil, les proches se griffent jusqu'au sang; et la tribu pleurent et demande à Wakanda (dieux Sioux) d'ouvrir au valeureux brave la piste qui mène aux plaines des chasses eternelles.
Le mort est envellopé dans une peau de bison avec son sac-médecine et ses objets les plus précieux.
Un échafaud funéraire est dressé.
Le cadavre y est hissé et étendue ainsi il ne pouvait pas etre la proie des hyènes. Ultime hommage les chevaux préférées sont abattus et leur tetes ornaient le piliers de l'échafaud funéraire.
Le peau-rouge marquaient ainsi son intention de restituer dans la mort les meilleurs choses que la vie avait données au disparu.
Dans les cimetières Mandan les cranes sont descendues des échafauds funéraire chaque jour les parents se proternent dans la poussière devant le crane du disparu.
voiçi donc encore une autre histoire que nous avons
traverser ensemble
à bientot
2. nafamj le 27-11-2008 à 15:07:01
Je fais de la recherche historique et votre site m'a bien aidé
J'ai adoré merci
Commentaires
1. choucoune le 08-12-2007 à 16:56:25 (site)
bon week end...
2. version5 le 31-12-2007 à 14:18:56 (site)
Magnifique. Je découvre et je reviendrai très vite.
Bonne année 2008